La rétractation d’un article de recherche par une revue académique indique que la validité de l’article a été remise en question. Les collègues chercheurs qui ont fait référence à l’article ou qui ont basé leur recherche sur le document rétracté peuvent reconsidérer leurs plans, ce qui entraîne une perte de temps et d’efforts. Étant donné que l’article en question sera rétracté dans la version imprimée et en ligne de la revue, ainsi que dans toutes les bases de données associées, cela a un impact significatif sur son accessibilité. On suppose généralement que la décision de rétractation est prise par le rédacteur en chef ou le comité de rédaction de la revue, mais ce n’est pas toujours le cas.
La raison de la rétractation d’un article peut être liée aux différents participants impliqués dans le processus :
- Auteurs ou coauteurs: suivi des erreurs dans leur travail.
- Les rédacteurs en chef des revues: ils rédigent une rétractation à la suite de plaintes de lecteurs.
- Lesrédacteurs en chef: répondent aux problèmes importants identifiés dans la recherche ou discutés dans les forums.
- Lescomités éditoriaux: prennent des décisions sur la base de plusieurs études remettant en cause le travail.
Une rétractation peut être initiée par l’auteur, le rédacteur en chef ou le comité de rédaction sur la base des plaintes reçues ou des failles identifiées dans la recherche. Dans certains cas, la décision est prise en raison de plusieurs études remettant en cause la validité du travail, ce qui peut également affecter la réputation de la revue elle-même.
Raisons de la rétractation
Comme la rétractation d’un article reste dans la base de données de la revue, elle peut causer des dommages durables à la réputation du chercheur ou de la revue elle-même. Par exemple, une rétractation peut avoir pour effet de restreindre les possibilités de subventions et de recherches futures pour l’auteur, et la revue elle-même peut perdre la confiance de la communauté scientifique. Les motifs de rétractation doivent donc être très clairs, en particulier lorsqu’il s’agit de faire la distinction entre une erreur humaine acceptable et une faute académique délibérée.
Erreur humaine
- Erreurs dans la collecte ou la classification des données.
- Analyses statistiques problématiques.
- Informations qui ne peuvent être vérifiées lors de l’examen par les pairs.
Faute académique délibérée
- Soumission simultanée à plusieurs revues.
- Conflit d’intérêts.
- Falsification ou manipulation de données.
- Non-respect des protocoles de recherche.
- Plagiat ou division d’un article en plusieurs parties.
Lorsque les résultats ne peuvent être reproduits, la décision du rédacteur en chef de la revue n’est pas toujours évidente. Il peut s’agir d’une erreur humaine qui peut être corrigée, ou d’une faute académique qui nécessite une rétractation immédiate. De nombreuses études restent publiées même lorsque des questions sont soulevées quant à l’impossibilité de les reproduire. Cela peut indiquer que les éditeurs préfèrent considérer le problème comme une erreur humaine afin d’éviter les litiges, plutôt que de publier des rétractations qui pourraient donner lieu à des poursuites si l’erreur s’avérait innocente et facilement corrigible. Malheureusement, la proportion de rétractations dues à des actes répréhensibles plutôt qu’à des erreurs humaines est en augmentation. Cela suggère que le secret des éditeurs de revues vise en grande partie à prévenir les conflits plutôt qu’à remettre en question leurs auteurs.
La gravité de l’erreur
Les éditeurs de revues ne cherchent pas à rétracter l’article dans un premier temps, car il s’agit d’un processus désagréable à la fois pour la revue elle-même et pour les auteurs de l’étude. L’option préférée consiste à corriger l’article, puis à publier un avis d’erreur dans la revue. Cette solution est acceptable si les erreurs concernent des éléments tels que des noms, des adresses, des fautes de frappe, des données manquantes ou d’autres déficiences identifiées lors de l’examen par les pairs. Cependant, toute preuve de mauvaise conduite ou de déformation délibérée doit entraîner une rétractation immédiate.